Communauté de pratique/Transfert

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Bibliothèque vivante[modifier | modifier le wikicode]

Le projet de bibliothèque vivante émerge d’un exercice qui avait été fait le 22 juin 2023, lors de la 9e Rencontre nationale du RADN, pour identifier les savoirs utiles et prioritaires à conserver, pour préciser les rôles de l’équipe de coordination et des ADN, et pour dégager les défis ou enjeux et les conditions gagnantes pour une meilleure gestion des connaissances de la communauté de pratique. Les résultats de cet exercice peuvent être consultés dans le document synthèse de la 9e Rencontre nationale.

Description du projet[modifier | modifier le wikicode]

Intention globale Faciliter le partage des savoirs utiles et prioritaires des ADN et de la communauté de pratique (CdP) entre les membres de la CdP (les ADN), au sein du Réseau et, ultimement, avec l’écosystème culturel.

Contribuer à la transformation numérique du secteur culturel québécois.

Objectifs Faciliter l’accès aux savoirs utiles et prioritaires des ADN et de la CdP à l’ensemble des ADN, aux gestionnaires et au personnel des organismes d’accueil et, ultimement, à l’écosystème culturel.
  • Identifier les savoirs prioritaires de la CdP (en faire un inventaire), les classifier, les catégoriser.
  • Créer une base de connaissances permettant à chaque ADN de trouver facilement et rapidement les savoirs produits par la communauté.
    • Un·e nouvel·le ADN deviendra autonome plus aisément en ayant un panorama clair des savoirs prioritaires auxquels iel a accès.
    • Un·e ADN en poste, ou son·sa gestionnaire, pourra évaluer rapidement ce qui a été fait dans le Réseau afin de développer de nouvelles connaissances sur la base des connaissances existantes.

Pérenniser les savoirs prioritaires de la communauté afin que ceux-ci soient accessibles au-delà du mandat du Réseau.

  • Prévoir un protocole d’actualisation des savoirs à intervalles réguliers.

Faire rayonner la base de connaissances permettant d’outiller les ADN, le Réseau et l’écosystème culturel dans leur transformation numérique.

Conditions de succès Communauté de pratique des ADN

Débloquer du temps encadré par le Réseau pour travailler sur la bibliothèque vivante.

Respecter le principe de la communauté : plaisir, fun, plaisir.

Coconstruction des savoirs

Considérer la mobilisation des savoirs davantage comme un processus qu’un résultat.

Miser sur une approche interactive, ou circulaire, en s’appuyant sur les principes suivants :

  • Processus continu : La mobilisation des savoirs est un processus continu qui se déroule à toutes les étapes d’une démarche.
  • Collaboration et confiance : Elle s’appuie sur la création d’espaces de mise en relation sur le long terme qui doivent être animés et où un climat de confiance doit s’installer.
  • Autonomisation : Des efforts doivent être consacrés au développement des capacités des acteur·trices concerné·es.
  • Actualisation : Les connaissances doivent rester vivantes et évolutives. La mise en place d’une stratégie d’actualisation continue des connaissances partagées est particulièrement importante dans un milieu en constante évolution tel que la culture et le numérique.

Diffusion et valorisation des savoirs

Les savoirs produits doivent être facilement mobilisables par les milieux concernés et doivent rester évolutifs. Pour y parvenir, nous misons sur les principes suivants :

  • Atomisation : l’atomisation des connaissances en contenus plus ciblés permet de se repérer plus rapidement.
  • Auto-portance : chaque élément de connaissance devrait pouvoir être autoportant, c’est-à-dire lisible et compréhensible en tant que tel.
  • Pérennité : rédiger de manière à ce que les contenus soient les plus pérennes possible.
  • Clarté : on privilégie une écriture claire, structurée et qui va droit au but. Commencer par l’idée maîtresse, avec la méthode de la pyramide inversée.
  • Concision : les connaissances courtes et claires sont les plus utiles.
  • Accessibilité : pour être utiles, les savoirs doivent être connus et accessibles facilement par toustes celles et ceux qui pourraient en bénéficier.

Transparence durant tout le processus

La communauté de pratique sera mise au courant régulièrement de l’avancement des travaux de la bibliothèque vivante. Elle sera consultée tout au long du processus et elle pourra s’exprimer en tout temps sur les actions entreprises par le groupe de travail.

Groupe de travail[modifier | modifier le wikicode]

Mandat Le groupe de travail a le mandat de mener à bien le projet de Bibliothèque vivante. Il veille au respect des intentions et à l’atteinte des objectifs du projet.

Le groupe tient un rôle consultatif. Il oriente l’équipe de coordination ainsi que les travaux à mener. Enfin, il contribue à la hauteur de ses capacités à la réalisation des différentes étapes du projet.

Date de démarrage Janvier 2024
Durée de vie En continu, tant que la communauté de pratique existe.

Une fois la bibliothèque vivante lancée, le mandat du groupe de travail sera appelé à changer. Le groupe sera garant de la vitalité de la bibliothèque vivante, de l’actualisation des savoirs utiles et prioritaires des ADN.

Membres Membres actif·ves :
  1. Laura Baranger, ADN ALQ, ADELF, FQCMS, LIQ
  2. Guillaume Bouchard, ADN Conseil de la culture de l'Estrie
  3. Céline Brassard, ADN CQT
  4. Bianca Cadieux, ADN Action patrimoine
  5. Frédéric Cordier, ADN RAAV
  6. Frédérique Dubé (responsable du groupe, équipe de coordination)
  7. Alexandre Escure, ADN ADÉSAQ
  8. Laura Garrassin (en congé de maternité) - Alice Poitux (en remplacement), ADN Société des musées du Québec
  9. Gisèle Henne, ADN Culture Laurentides
  10. Prescillia Madi, ADN CQL
  11. Claudia Marcoux, ADN AQPM
  12. Anaïs Pagésy, ADN Centre-du-Québec
  13. Edma-Annie Wheelhouse (consultante), ADN Conseil de la culture de l'Abitibi-Témiscamingue
Posture de participation Écoute

Curiosité et ouverture Engagement Partage et générosité

Une stratégie de transfert de connaissances pour le Réseau ADN[modifier | modifier le wikicode]

Mis en place en 2019, le Réseau des agents de développement culturel numérique (ADN) a permis la naissance d’une communauté de pratique qui regroupe des agents dédiés à la transformation numérique des organismes culturels et du secteur des communications. Après trois ans d'existence, de multiples documents, des traces d’apprentissages et des connaissances acquises ont été rassemblés au sein du Réseau ADN.

Au cours de l’année 2021, des travaux ont été entrepris afin de formaliser le partage et la diffusion des acquis à travers une Stratégie de transfert de connaissance. Les premiers jalons de la Stratégie ont été mis en place par Daisy Boustany qui a notamment obtenu l’appui de l’organisme Communagir. Elle a également rassemblé quelques agents de développement numérique et des gestionnaires du Réseau afin qu’ils agissent à titre de comité consultatif.

Les membres du Groupe Transfert (comité consultatif en transfert)

  • Gabrielle Desbiens (Culture Saguenay Lac Saint-Jean)
  • Antoine Gauthier ( Conseil du patrimoine vivant)
  • Dominic Trudel (Conseil québécois de la musique)
  • Jovanny Savoie (Conseil québécois de la musique)
  • Isabelle L’Heureux (ADN mutualisé CQAM / RCAAQ / RAIQ )
  • Gisèle Henne (Culture Laurentides)

Au cours des travaux réalisés par  Daisy Boustany et les membres du Groupe Transfert, il a été convenu que la Stratégie doit s’adresser plus particulièrement aux agents de développement numérique eux-mêmes, à leurs gestionnaires et à leurs équipes de travail.

La réflexion a conduit à la possibilité d’élargir le public cible de la Stratégie. Par contre, puisque le Réseau ADN est encore jeune, à peine trois années d’existence, il a été convenu que le besoin immédiat était de rejoindre d’abord ce premier public identifié. Une phase 2 pourra mener à rejoindre un public plus large, soit l’ensemble des travailleurs du secteur culturel, ce qui est en conformité avec l’objectif du Réseau ADN de soutenir la transformation numérique du secteur culturel en entier.

Ces premiers jalons ont été exposés lors de la Rencontre nationale de mai 2021 par une présentation de la stratégie, une mobilisation autour des organismes d’accueil et les premières étapes pour identifier les contenus pertinents par les chantiers.

Les 5 étapes de la Stratégie de transfert de connaissances.png

Pour en savoir plus sur la Stratégie de transfert de connaissances[modifier | modifier le wikicode]

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